Pour ce deuxième article sur le nouveau site internet, le comité départemental de l’Ain de la Fédération Sportive et Culturelle de France a décidé de le dédier à la Journée internationale des droits des femmes.
Avec plus de 70% de licenciées féminines, la FSCF se classe dans le Top 10 des fédérations françaises proportionnellement les plus féminisées. À sa création en 1898, l’Union des sociétés de gymnastique et d’instruction militaire des patronages et œuvres de jeunesse de France, ancêtre de la fédération, était exclusivement masculine. En 1919, le Rayon Sportif Féminin (RSF) qui comme son nom l’indique était réservé aux jeunes filles, voit le jour. Sous le régime de Vichy, les associations féminines se voient dans l’obligation de rejoindre une fédération masculine. Dans ce cadre, le RSF rejoint la fédération devenue entre-temps « Fédération gymnastique et sportive des patronages de France ». Quelques années plus tard, en 1945, le Rayon Sportif Féminin se voit offrir la possibilité de regagner son indépendance, mais choisi de rester au sein de la fédération. Depuis lors, la pratique féminine n’a fait que croître et est devenue, avec le temps, largement majoritaire.
Aujourd’hui, la fédération est multisport et propose des activités sportives, culturelles, socio-éducatives et de loisir pour tous. La gymnastique féminine reste l’activité pratiquée par le plus grand nombre d’adhérents. Dans le département de l’Ain, ces pratiquantes représentent 33% du nombre total de licenciés. Parmi les autres activités phares du comité, nous retrouvons le twirling, la marche nordique ou les activités de remise en forme et d’entretien, là encore, à dominante féminine.
Mais la pratique n’est pas le seul vecteur d’inclusion féminine dans le sport. Dans les associations affiliées à la FSCF, les femmes sont bien représentées dans les postes de dirigeants tels que les présidents, les membres du conseil d’administration, les juges, les arbitres et les entraîneurs.
La pratique sportive est aujourd’hui un instrument central dans la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes. D’ailleurs, le sport féminin est un axe de la politique Sports pour tous du gouvernement. Le comité départemental s’engage dans cette démarche en continuant ses actions en faveur du sport féminin pour permettre : l’accès à la pratique et aux différentes disciplines sportives, la place dans le sport de compétition, sans oublier l’accès aux postes à responsabilité.